Lors de mon dernier voyage aux USA, il y aura bientôt quatre ans, nous avons séjourné quelques jours en Nouvelle-Angleterre, Etat que j’avais très envie de connaître et qui ne m’a pas déçue. Sur les conseils de Murielle Duval, qui tenait le blog « Les fils de soie », nous nous sommes rendus à Lowell, dans le Massachusetts où il y avait un beau musée de quilts. Nous avons donc visité le New England Quilt Museum, géré par une petite équipe sympathique de dames, probablement toutes quilteuses et souhaitant faire vivre leur héritage de ville industrielle spécialisée dans le textile.
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Nous avons pu admirer quelques beaux ouvrages dont une collection éphémère mettant en scène des présidents américains célèbres. C’était une époque où un certain milliardaire geek n’était pas encore à la Maison blanche.
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Après cette petite petite visite, nous allions reprendre l’interstate 495 en direction de Old Orchard Beach quand un imposant bâtiment à la sortie de Lowell a attiré mon attention, il s’agissait de L’ American Textile History Museum. J’avais certainement mal compris ce que m’avait expliqué Murielle.
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Il était hélas trop tard pour faire marche arrière, mais ma curiosité était piquée et lorsque je suis rentrée en France, j’ai entamé quelques recherches pour savoir que représentait ce Museum. C’est un infime pan de l’histoire industrielle du textile américain que j’ai découvert grâce à ma prospection et notamment l’histoire des Lowell Mill Girls ou les filles du moulin, des ouvrières du textile qui se battirent courageusement pour leurs droits dans une époque où la voix de la femme n’était pas entendue.
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En 1814, l’entrepreneur Françis Cabot Lowell créa la Boston Manufacturing Compagny et installa son usine textile sur la Charles River à Waltham – Massachusetts- avec un concept innovant car, pour la première fois, le coton brut était transformé en vêtement dans un seul et même bâtiment. La manufacture fut ainsi la première usine textile intégrée aux Etats-Unis.
Francis Cabot Lowell n’eut malheureusement pas le temps de profiter de ce succès puisqu’il mourut 3 ans plus tard. Bien que discriminatoire et paternaliste par rapport aux normes actuelles, F.C. Lowell était pourtant considéré comme révolutionnaire à son époque. Désirant vous préparer un article retraçant l’histoire et le quotidien des filles du moulin, je me suis dit que ce serait plus agréable de le faire de manière ludique. De plus, comme vous avez eu l’air d’apprécier, pour la majorité d’entre vous, ma nouvelle postée il y a quelques semaines « L’homme au feutre vert », c’est sous forme de nouvelles que je souhaite vous parler des Lowell Mills girls et du devenir de cette manufacture. Mes trois ou quatre prochains articles à venir, publiés chaque semaine à partir du 7 juillet, évoqueront donc leur histoire, un genre de saga de l’été en quelque sorte. J’espère que cette façon originale de vous parler textile et revendications vous plaira.
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A très bientôt donc et prenez bien soin de vous et de vos proches,
N@tacha Ramora
Merci, j’attends la suite avec impatience. Triste cette photo de Femmes, même en cherchant bien, je ne trouve pas l’ombre d’un sourir Bonne et belle journée D.B
Bonjour Bernard, tout d’abord, j’ai envie de vous souhaitez la bienvenue! C’est tellement rare qu’un lecteur masculin me laisse un commentaire que cela valait la peine de le souligner 🙂
Mais peut-être suivez-vous mon blog depuis quelques temps déjà…?
Ravie que vous attendiez la suite! En effet, tous ces visages sont très tristes et fatigués pour de si jeunes et vous comprendrez très vite pourquoi en lisant quelles étaient leurs conditions de travail.
A très bientôt pour la suite
Natacha
Génial, j’attends la suite avec impatience !!
J’étais presque certaine que l’idée te plairait 🙂
Grosses bises!
Super,un grand merci pour le feuilleton à venir!
De rien Domi, je suis heureuse de voir que certaines s’en réjouissent à l’avance! Alors à très bientôt!
Natacha
Bonjour, intéressant, je me cultive sans sortir de chez moi, à bientôt, merci.
Mic78
Eh bien, pour tout dire Michèle, j’avoue qu’en écrivant mes articles et en me documentant pour cela, je me cultive aussi et j’avoue que bien souvent je me régale! En fin, de compte, chacune derrières nos écrans interposés, sans sortir de chez nous, nous nous cultivons 😉
A très vite,
Natacha