Reprenons la route si vous le voulez bien…
Tout au long de ce voyage, le « Guide du routard » m’a servi d’éclaireur et de livre de chevet, m’apportant toujours des infos judicieuses sur les lieux à ne pas rater et leur histoire mais aussi, sur quelques bons restos à essayer, ne maquant pas de mettre en garde contre les désagréments lorsque nécessaire. J’ai donc suivi les conseils du « Routard » en me rendant à Dunbar, présenté comme un joli petit port de pêche.
Je ne suis pas sûre que « joli » soit bien approprié pour ce village. J’opterai plutôt pour le terme « désolation ». Il se dégage une atmosphère tellement triste de Dunbar.
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Nous nous serions crues dans un des cercles polaires, Arctique ou Antarctique, où le soleil se lève si peu en période hivernale. Car en effet, il faut savoir qu’à cette époque de l’année, la nuit tombe tôt en Ecosse. Après une ballade autour du port, nous espérions profiter du « tea time » avant de repartir puisqu’il était 16h passée. Mais impossible! Tous les magasins fermant leurs portes à 4h, nous nous sommes rabattues sur la charmante boutique de bonbons où sa délicieuse vendeuse a égayé notre promenade.
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Le lendemain, nous partions pour Inverness, à quelques miles du Loch Ness, accueillies par de gros flocons de neige. Je ne m’attarderai pas à vous parler d’Inverness qui me laisse un souvenir un peu amer : hospitalité moindre et hôtel déplaisant avec une hôtesse fort désagréable. Toutefois, j’ai eu le plaisir de faire une belle trouvaille : une toute petite boutique de patch tenue par une commerçante dévouée où j’ai pu faire le plein de tissus en prévision de mon quilt de voyage. Elle se situe au bout de la Church Street, en face de l’étonnante librairie de livres anciens, chauffée par un immense poêle à bois. Ne manquez pas de faire un tour respectivement dans ces deux commerces.
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Sans véhicule personnel, Inverness est un peu le passage obligé pour accéder au Loch Ness. Nous avons choisi de découvrir le loch par les berges d’Urquhart Castle. Ici, pas d’apologie du monstre mais un accueil extrêmement sympathique sur le site des ruines du château.
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Nous avons visionné un film documentaire (sous titré en Français juste pour nous) relatant les nombreuses guerres de clan qui ont amené les seigneurs de cet édifice tant convoité à le faire brûler.
Nous nous sommes ensuite longuement promenées parmi les vieilles pierres chargées d’histoire puis nous avons scruté le lac, au cas où… 😉
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Nulle trace de Nessie, vous vous en doutez. Toutefois, nous retiendrons de cette journée l’atmosphère unique qui se dégage de ces lieux mystérieux, mais aussi le froid piquant, l’alternance de pluie et de neige parfois entrecoupée d’un timide rayon de soleil.
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Nous étions bien heureuses d’avoir prévu de grandes capes de pluie, outil indispensable pour randonner ou simplement se promener en Ecosse.
Nous rentrerons à notre hôtel si décevant avec plaisir ce soir-là, après avoir attendu notre bus pour revenir sur Inverness très longuement dans le froid.
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Nous reprendrons la route le lendemain matin de bonne heure pour l’ultime et très courte étape de notre voyage : Glasgow. Le trajet me permettra de profiter pleinement une dernière fois des paysages des Highlands et de repérer une très jolie station de ski nommée Aviemore dans le parc national de Cairngorms qui me donne très envie d’y séjourner…
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Assurément, nous nous souviendrons de notre arrivée sur Glasgow, accueillies par une pluie torrentielle pour nous rendre à notre hôtel. Le temps de poser nos bagages, nous décidons de braver les éléments déchainés, emmitouflées sous nos blousons et nos fameuses capes. Si notre escale dans la ville a été de courte durée – une demi-journée – nous avons quand même pu visiter la très impressionnante université de Glasgow, plus belle d’un point de vue architectural et plus vaste que l’université de Harvard, près de Boston, visitée l’été dernier.
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Dans les bâtiments de la faculté, il y a un petit musée à visiter absolument avec nos enfants. Tel un cabinet de curiosité, vous pouvez y découvrir des tas de choses bizarres dans du formol, les premiers instruments destinés à l’obstétrique (soyons heureuses de vivre à notre époque mesdames, je vous assure!) ou encore, une vraie momie.
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Hélas, il nous faut déjà songer à rentre chez nous, en France et de retrouver notre petit confort. De ce voyage, je reviens avec de beaux souvenirs en tête, de nombreuses photos mais aussi des vêtements chauds qui m’évoqueront l’Ecosse très longtemps et dans lesquels j’aime tant m’emmitoufler. Ce qui m’amène, dans 15 jours, à vous parler de l’industrie lainière en Ecosse, mais aussi un peu partout dans le monde et de vous expliquer les labels et les logos de la laine afin que n’achetiez plus jamais un pull sans connaître la provenance des fibres que vous allez porter.
A très vite,
N@tacha Ramora
Je continue à découvrir et apprécier tes dons pour l’écriture et la photo. Mais c’est encore très superficiel. Je me promets donc de descendre dans la chronologie de ton blog afin de mieux te connaître, me réservant le plaisir d’en savoir plus, en particulier ce que je n’ai pas encore défloré, la part qui justifie le nom de ton blog, à savoir ton univers « patchwork ».
Au plaisir de nous rencontrer encore au fil de mes découvertes.
Bonjour Marie,
je suis enchantée de ton passage et je te souhaite de jolies promenades à travers le blog. Il est vrai que j’aime beaucoup écrire et que je prends plaisir à faire un travail de recherche pour mes articles. En revanche, pour la photo, je reconnais volontiers que ce n’est pas mon fort mais que j’ai par contre un excellent logiciel qui me permet de rendre un résultat plus que correct. Mais un jour tout de même, il faudrait que je me décide à faire un stage pour maîtriser davantage les cadrages et autres réglages. Je t’embrasse. Au plaisir de te lire ici ou chez toi… 😉
Merci chère natacha de nous avoir plongés dans l’atmosphère si particulière de l’écosse….
En lisant ces lignes, une seule envie : m’emmitoufler dans un plaid avec une tasse de thé !
Très bon dimanche à toi,
Bsbsbsbs eee
Bonjour Estelle, c’est vrai que l’atmosphère de l’Ecosse est très particulière. Si j’en ai la possibilité un jour, j’aimerai pouvoir y retourner en été et louer une voiture pour sillonner la campagne et découvrir les paysages sauvages. Je t’embrasse et je te souhaite une belle semaine.
Natacha
Dommage que vous ayez eu si mauvais temps lors de ces pérégrinations mais ces paysages laissent toujours une impression de mystère. Cela m’évoque « Les Hauts de Hurlevent » lus dans ma jeunesse. Merci pour ce partage. Bon dimanche !
Bonjour Babeth-Lili, moi aussi j’ai lu « les hauts de Hurlevent » quand j’étais jeune et j’ai aimé cette ambiance mystérieuse et malgré tout tellement triste. Pour l’Ecosse, je m’étais préparée mentalement à trouver du mauvais temps et finalement, la neige à Inverness à quelques jours de Noël était une bonne surprise. Je t’embrasse et je te souhaite une belle semaine.
Je t’ai suivie avec beaucoup de plaisir dans cette contrée totalement inconnue pour moi.
Envie d’y aller ? je ne sais pas, sentiment plutôt mitigé….
mais merci pour la découverte et tes impressions personnelles.
Je suis contente Quaquie que tu ai apprécié le voyage. Je peux comprendre que l’Ecosse avec son climat et son air de mystère et parfois même de désolation ne soit pas attirant pour tout le monde. Il en faut pour tous les goûts et dieu merci, de par le monde et même en France, il ne manque pas de lieux enchanteurs. Je t’embrasse
Natacha
Merci pour tes superbes photos et reportages sur l’Ecosse.
J’adore cette ambiance mystérieuse ….
Reviens-tu avec des idées de creations? ;0)
Bonjour NancyRose,
C’est vrai que l’Ecosse dégage un air de mystère, elle est fidèle à sa réputation. Pour les idées de création, disons que j’ai acheté quelques fat quarters supplémentaires pour un quilt de voyage que j’espère confectionner un jour. Mais il faut d’abord impérativement que je termine mes encours. Je t’embrasse
Natacha