Il est l’heure, refermons nos valises et repartons en voyage avec Estelle et JP qui filent vers le Nord pour un quatrième périple sous le soleil australien . Nous les avions laissé à Pancake Rocks à Punakaiki mais aussi, auprès de Brigitte Giblin. Cette fois-ci, Ils ont choisi d’explorer la pointe septentrionale de l’Australie, de Broome à Darwin.
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En reconnaissance sur une infime partie du Lurujarri Heritage Trail (80 km) le long des roches rouges sur fond d‘océan bleu marine
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Nitmiluk NP (Katherine Gorge) : 13 gorges taillées en enfilade dans un plateau de grès rouge vieux de 1650 millions d’années
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Site de Nourlangie : une randonnée dans les anfractuosités rocheuses qui recèlent un art rupestre époustouflant
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Le cinquième et dernier Road Trip australien d’Estelle et JP, enfin, fut l’Ouest, avec un départ de Perth, une boucle par l’intérieur des terres puis le long de la côte pour revenir vers Perth.
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Le parc national du « Cap Le Grand » se trouve en Australie-Occidentale, à l’est d’Esperance. La longue côte granitique offre quelques vues remarquables et des plages d’un sable blanc immaculé
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Craftshop (boutique d’artisanat) et quiltshop à Denmark
sur South Coast Highway
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Dans Jewel Caves, les concrétions calcaires de toutes formes ont des noms évocateurs : la forêt, le gâteau de la mariée, le dromadaire, la barrière de corail…
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le Minnamurra Riparian Rainforest Center dans Budderoo NP. Une belle balade de 2 heures sur un réseau de sentiers balisés assez pentus et de passerelles surélevées ancrées sur la crête d’un canyon.
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Encore un peu plus de rêve en cliquant sous le lien ci-dessous :
http://we2016.uniterre.com
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L’Australie se mérite toutefois! Il faut compter trente heures de voyage avec vingt-quatre heures de vol effectif. Au fil des ans, l’aéroport de Sydney étant très bien desservi, les prix des billets d’avion ont tendance à baisser un peu. Pour les plus courageux, il est possible d’obtenir des prix défiant tout concurrence à condition d’accepter les 50 heures de voyages (vols + escales) proposés.
Mais ce ne sont pas les seuls voyages d’Estelle et son époux. Ils se rendent régulièrement aux Etats-Unis puisque l’une des amies d’enfance de notre globe-trotteuse y vit et ils ont pu découvrir le mode de vie de l’Amérique profonde au gré des quelques déménagements de l’amie en question dans l’Etat de Floride. Ils en ont profité pour explorer les Parcs de l’Ouest Américain ainsi que Yellowstone et le Grand Teton.
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Ils se sont également rendus en Nouvelle-Zélande qui recèle, elle aussi, des merveilleux paysages et ils pensent y retourner au mois de février 2017.
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En route pour le parc national Abel Tasman, du nom de l’explorateur néerlandais qui fut le 1er européen à poser le pied en Océanie à la fin du 17Ème siècle.
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Ayant visité, entre autres, la Chine et le Vietnam, Estelle est beaucoup moins attirée par l’Asie. Malgré tout, elle a exploré l’Inde au travers d’un voyage hors des sentiers battus ayant pour fil conducteur le textile et permettant des rencontres émouvantes et enrichissantes avec les artisans. Ces périples sont organisés avec passion par l’Association « Les fils de Mirabaï » de Danièle Schmitt et sont ouverts sur la diversité culturelle, la richesse de l’art et le partage des savoir-faire en une expérience unique et originale. Elle propose notamment deux voyages thématiques sur le textile : un en Inde du Nord et un second en Inde du Sud.
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http://les-fils-de-mirabai.fr/
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C’est l’Inde du Nord qu’Estelle a choisi et elle a trouvé que ces excursions, extrêmement bien conçues, était à la fois variées et intenses : rencontre avec des artisans dans des ateliers de broderie avec notamment des brodeurs hommes, mais aussi découverte d’ateliers de teinture et d’impressions sur tissus, de visites de musées dont certains ne sont pas accessibles au grand public car privés, de boutiques et enfin, de promenades sur des marchés. Cette fois-ci, elle était accompagnée de son amie de Floride qui l’avait rejointe pour l’occasion et elles ont vécu ensemble des moments inoubliables et complices.
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Le marchand de tissus de Luni fait l’affaire de la semaine (ou du mois…) avec toutes ces quilteuses venues de France!
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Les hébergements à eux seuls valaient le détour ! En effet, de nombreux Rajahs n’ont plus les moyens d’entretenir leur palais, c’est pourquoi beaucoup d’entre ont été transformés en hôtel afin d’accueillir les touristes. Des palais récemment rénovés à d’autres encore bien poussiéreux, chacun avaient leur charme mais Estelle a gardé une préférence pour ceux qui sont restés dans leur jus, ceux où elles se perdaient parfois dans un dédale de couloirs pour retrouver leurs chambres ou la salle à manger. Dans ces lieux qui avaient été fastueux, il n’est pas rare aujourd’hui de boire un verre avant ou après le repas avec le Rajah et sa famille, ce qui est souvent étonnant pour les occidentaux que nous sommes.
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Moi qui serai séduite par un tel voyage, je m’attendais à un prix exorbitant pour un séjour que l’on peut considérer comme étant du haut de gamme. Mais Estelle m’assure avoir payé moins de 3 000 euros, prix comprenant toutes les prestations, pourboire du guide restant à notre discrétion mis à part. J’avoue qu’elle m’a mis l’eau à la bouche et je crois que je me laisserai bien tenter pour fêter ma prochaine décade, dans quelques petites années.
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Pour revivre le voyage textile en Inde d’Estelle, suivez ce lien :
http://indetextile.uniterre.com
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Estelle relate ses voyages dans son blog pour perpétuer le plaisir des cahiers de vacances qu’elle tenait enfant mais aussi pour satisfaire son goût pour l’écriture car elle trouve que c’est un excellent exercice intellectuel. Elle prépare les posts et les photos tandis que son mari s’occupe de la mise en page du site. Cela permet à leur famille et leurs proches de les suivre tout au long de leurs voyages. Nul doute qu’Estelle et JP projettent encore de nombreux voyages et je ne peux que leur souhaiter de savoir toujours profiter pleinement de ces moments plein de grâce et hors du temps!
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Je tiens vivement à remercier Estelle du temps qu’elle m’a accordé pour cet interview qui était passionnant et qui me laissera un souvenir rêveur et enthousiaste. Merci Estelle !
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Mais je tiens aussi à remercier mon amie Corinne, de la délégation du 68, sans qui cette jolie rencontre n’aurait pu avoir lieu.
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@ bientôt pour un nouvel article et merci pour vos commentaires
et vos encouragements, vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre,
cela fait chaud au coeur!!!
Natacha Ramora