Au début du 19ème siècle aux Etats-Unis, le pays se transforma pour passer d’une société agraire à une société urbaine.
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Les familles s’investirent davantage dans le développement émotionnel et psychologique de leurs enfants. L’enfance étant désormais considérée comme un monde à part entière, des entreprises commencèrent à fabriquer en série des puzzles, des jeux de chevaux et de voyages mais aussi des poupées assorties de leurs vêtements et de maisons de poupées. Le choix pour les poupons était particulièrement encouragé puisqu’il apprenait aux petites filles à être des « petites mamans ».
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C’est ainsi que les petites filles se mirent à coudre des quilts pour les lits de leurs poupées. Certaines d’entre elles confectionnèrent même des édredons pour leurs petits frères ou petites soeurs.
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Le plupart d’entre eux étaient des quilts piécés, très peu étaient des appliqués. Les piécés des mères servaient à l’enseignement des petites filles. Les modèles, quant à eux, étaient simples: One patch, Four patch ou Nine patch afin de simplifier au mieux l’art du piécé. Malgré la petitesse des quilts, beaucoup d’attention était donnée à l’assemblage et au placement des couleurs.
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D’après « The American Quilt » de Roderick Kiracofe
@bientôt
Natacha Ramora
Le travail de ces petites mains si jeunes est admirable. Je me demande si ces petites filles ont continué le patchwork et sont devenues d’excellentes quilteuses.
C’est vrai Made.laine, comment savoir si si elles ont continué le patchwork? L’article est surtout axé sur les Etats-Unis où le quilt est davantage répandu, donc, il est fort probable que certaines soient devenues de très bonnes quilteuses.
Bises
Merci pour ce nouvel article très passionnant. Je suis très admirative de ce beau travail et de cette transmission
Bonne semaine à toi
Je te remercie Murielle, cela me touche d’autant plus que toi qui es bloggeuse, tu sais combien gérer un blog demande de l’implication. Je t’embrasse et te dis à bientôt chez toi puisque j’ai vu que ton nouveau reportage concerne le salon de Nantes. J’y cours dès que j’ai 5 minutes.